Pour combler cette baisse des taux d’intérêt, les banques vont devoir faire beaucoup plus de prêts pour pouvoir toucher plus d’intérêts, autrement dis leur gagne pain. Pour ce faire, les banques vont multipli
Tous d'abord, c'est quoi la crise des subprimes ?
Au début des années 2000 aux États-Unis, la baisse de l’inflation combinée à la baisse des primes de risque a conduit à une baisse des taux d’intérêt à long terme, malgré le resserrement de la politique monétaire américaine. Cette baisse a été renforcée par une réduction globale des emprunts émis par les États, des politiques de contrôle des déficits publics se mettant en place notamment en Europe.er les prêts risqués aux ménages ayant plus de chances de faire un défaut de payement, souvent en situation de précarité, appelé « subprimes », puisque faire des prêts plus sûr ne suffit plus. Aussi, le principe de l'hypothèque donne le sentiment que faire des subprimes ne comporte aucuns risques Il permet aux banques de leurs prêter de l'argent sans prendre de risques puisque si le ménage ne peut plus rembourser, son bien immobilier est saisi puis revendu par la banque, et ne perd donc rien. En parallèle, la dynamique à l'ordre du jour incite les ménages à investir dans l'immobilier, et les banques à faire de plus en plus de prêts à des personnes en situation de plus en plus précaires, même si cela comporte un risque.
Au début, ce procédé va très bien fonctionner, et les politiques des États incitent tous le système à aller dans cette direction. Les banques vont donc investir de plus en plus dans les « subprimes », au point que ceux ci pèseront plus de 600 milliards de dollars aux États-Unis, soit un quart des crédits distribuées dans le pays. Mais de 2002 à 2006, les taux d'intérêts vont passer de 1% à 5,25%. Le problème, c'est que la plupart des subprimes ont des crédits à taux variables, ce qui signifie que le poids de leurs crédits va fortement augmenter, multipliant dangereusement les défauts de paiements. Cette forte augmentation surgit dans le même temps que la hausse des hypothèques avait entraîner une hausse des prix de l’immobilier, et donc la création d'une bulle spéculative.
Si au début personne ne panique, la situation va vite devenir alarmante lorsqu'il y aura beaucoup trop de biens immobiliers à vendre, et comme les prix sont devenus très haut, personne pour les acheter. Dès lors, les banques se retrouvent face à des crédits colossaux que plus personne ne rembourse puisque l'investissement se gèle, et cesse d'en accorder des risqués pour ne pas s'enterrer d'avantage. Dès 2007, plusieurs annoncent qu'elles sont en faillites, et les investisseurs comme les traders perdent également beaucoup d'argent.
En 2008, c'est la banque Lehman Brothers, une des banques d'investissement les plus anciennes et le plus puissantes, déclare elle aussi qu'elle est en faillite après avoir lancé un appel à l'aide à l’État américain auquel G. W. Bush avait refusé de répondre. Suite à cette catastrophe, toutes les banques du monde se questionnent. Si une banques aussi grande et puissante que Lehman Brothers peut faire faillite et que l’État n'a rien fait, est ce que les autres banques vont également faire faillite ? Le problème, c'est que les banques sont reliées entre elles par le crédit interbancaire, autrement dis les banques les plus riches prêtent de l'argent à celles qui n'en n'ont pas assez. Il s'agit d'un énorme marché de 2000 milliards de dollars par jours en 2007. Désormais, les banques ont peur de prêter de l'argent à d'autres banques car elles peuvent faire faillite et donc ne jamais rembourser, et vont donc totalement arrêter les crédits interbancaires, et si elles ne se prêtent plus d'argent entre elles, elles ne prêtent plus non plus d'argent aux entreprises et aux particuliers. En bref, si le système interbancaire s'arrête, c'est l'économie mondiale qui s'arrête.
En réaction, les États du monde vont reprendre les choses en mains. Ils vont sois prendre en charge la dette des banques, sois garantir leurs emprunts. Mais étant donné que l'économie mondiale est déjà en chute libre, ils doivent rapidement réagir pour tenter de remettre le train sur les rails. Pour ce faire, ils vont avoir le choix entre trois stratégies : attendre que l'économie s'autogère et revienne naturellement à la normal ; limiter les taxes et le taux d'imposition pour donner plus de libertés et de facilités aux entreprises pour les pousser à investir ; et enfin une politique keynésienne consistant à lancer de gros investissements publiques, autoroute, voix ferré, port, etc afin de relancer l'économie.
Et donc, quelles ont été les conséquences de cette crise sur les inégalités sociales et sur la jeunesse ?
Tout d'abord, il est important de préciser qu'en France, cette crise à eu des effets moins importants que dans d'autres pays du monde puisqu'il a une tradition de protectionnisme envers ses citoyens, mais elle a tous de même fait des dégâts non négligeables. En effet, les jeunes qui ont de base du mal à s'insérer dans la vie active ont été piéger par la hausse des taux directeurs lorsqu'ils ont enfin pu faire des prêts lors de difficultés financières et ont donc croulé sous la charge des intérêts dues aux banques, ce qui ne facilite pas leur intégration au monde du travail et qui les rends encore moins solvables pour des prêts à venir. De plus, pendant quelques temps il a été presque impossible, au mieux très compliqué, pour les ménages de demander des prêts pour acheter appartements/maisons et prêts en tous genre, mettant de sérieux bâtons dans les roues des jeunes cherchant des appartements plus proche de leur travail par exemple, ou bien pour des prêts pour les voyages étudiants, formations professionnels, etc... pouvant fortement désavantager ces personnes à long terme. Ensuite, la crise s'est accompagné d'une gèle de l'embauche due à l'incapacité des entreprises à investir, et donc de recruter des salariés, venant augmenter le chômage et principalement chez la jeunesse.